Dans cet article, nous mettons en lumière une campagne de communication exceptionnelle orchestrée pour la pièce Le Repas des Fauves au Théâtre Hébertot, à Paris.
Ce spectacle, lauréat de trois Molières, a marqué les esprits avec une mise en scène captivante et un casting prestigieux. Revenons sur les étapes clés de cette campagne.
Contexte et objectifs
Le Repas des Fauves, une adaptation de l’œuvre de Vahé Katcha par Julien Sibre, plonge le spectateur en pleine occupation allemande, lors d’un dîner entre amis bouleversé par l’arrivée de la Gestapo. Après un succès retentissant lors de ses précédentes représentations, l’objectif de cette nouvelle campagne était triple :
Renforcer la visibilité du spectacle auprès des franciliens notamment.
Capitaliser sur son succès antérieur en rappelant ses trois Molières.
Communiquer sur les prolongations des représentations.
Les défis
Ressusciter l’intérêt pour une œuvre déjà bien connue tout en attirant un nouveau public.
Coordonner des actions multicanales pour maximiser l’impact dans un délai restreint.
S’adapter à un budget prévisionnel précis tout en optimisant la portée des messages.
La stratégie de communication
Pour répondre à ces défis, une stratégie globale et cohérente a été mise en place, mêlant affichage, digital, presse et partenariats médias. Il est primordial de créer une stratégie de communication efficace et efficiente dans l’objectif d’avoir une communication globale impactante.
1/ Affichage publicitaire :
L’utilisation de l’affichage pour promouvoir le spectacle est stratégique car il s’agit d’un média de notoriété. Utiliser l’affichage permet d’accroître la visibilité de l’annonceur.
C’est un média très prisé par les secteurs de loisirs et de la culture.
L’affichage publicitaire, qu’il soit urbain ou dans les transports en commun, offre une grande visibilité. Il permet de toucher un large public en ayant une présence dans des lieux stratégiques et fréquentés.
Ce support permet également un ciblage géographique précis, essentiel pour toucher le public cible.
Les affichages publicitaires offrent une grande liberté créative, permettant de produire des visuels à fort impact.
Contrairement à d’autres supports de communication, ce média offre une présence continue. Cela signifie que les urbains et actifs voient les affiches à plusieurs reprises lors de leurs déplacements quotidiens.
Cet aspect-là permet de renforcer la mémorisation puisque la répétition visuelle augmente la probabilité que les passants se souviennent du message. Une exposition régulière à la publicité aide à ancrer le spectacle dans l’esprit des potentiels spectateurs.
Dans un premier temps, il est intéressant d’utiliser le mobilier urbain. En effet, selon Statista, en avril 2024, à l’intérieur de Paris, le moyen de transport le plus utilisé reste la marche à pied qui représentait 53% des trajets effectués dans la ville et juste après le vélo.
Ce type de format permet de cibler un public bien précis comme les actifs, les familles et les CSP+ ainsi que les automobilistes.
Colonnes Morris lumineuses : Plusieurs campagnes ont été déployées à Paris pour Le Repas des Fauves, utilisant des visuels percutants, notamment ceux mettant en avant les critiques positives des médias et les prolongations du spectacle.
Les Colonnes Morris Lumineuses sont placées dans des zones stratégiques à forte affluence, situées à proximité des salles de spectacles, de théâtres, de sorties culturelles, ce qui permet de toucher les personnes appréciant les activités culturelles et le spectacle vivant. De plus, elles ne sont destinées qu’au secteur de la culture, ce qui lui confère une image de qualité.
Vitrine magasins libre : Il était également pertinent de faire une campagne d’affichage libre sur des vitrines dans Paris. Cet affichage permet de cibler une zone géographique précise et de créer un lien de proximité entre le théâtre et les passants.
Les vitrines sont situées à hauteur des yeux et facilement visibles, ce qui garantit que les messages ne passent pas inaperçus.
Ce support est moins coûteux, ce qui permet à l’annonceur de mettre à jour et de modifier facilement les visuels, offrant une flexibilité accrue dans la communication.
L’affichage libre est généralement vu par les mêmes passants de manière répétée, augmentant la mémorisation du message. Le répétition et la mémorisation sont très importantes car elles permettent d’enraciner le message publicitaire dans l’esprit des potentiels consommateurs, renforçant ainsi l’envie d’acheter des billets pour la pièce de théâtre.
Dans un second temps, l’affichage dans les transports était indispensable car il permet de toucher les populations mobiles et les actifs. À Paris, environ 5 millions de personnes prennent le métro chaque jour, offrant une excellente opportunité pour toucher la cible du Théâtre Hébertot.
Affichage dans le métro : Plus de 180 faces ont permis de toucher un large public quotidien.
Métro réseau À VOS SORTIES : Il s’agit d’un réseau exclusivement destiné au spectacle vivant. C’est 80 panneaux, situés dans des stations de métro prochent de salles de spectacles. Il s’agit d’un panneau partagé avec 2 ou 3 spectacles, il permet donc de bénéficier de la couverture de l’affichage métro mais à un tarif plus raisonnable et abordable.
Métro réseau Q CULTURE : Afin de compléter le précédent réseau, il était stratégique de faire une campagne de communication à travers celui-ci. Il s’agit d’un réseau mediatransports dédié au secteur culturel.
Ces panneaux assurent une présence constante dans les couloirs et sur les quais du métro, renforçant l’impact et la mémorisation du message.
2/ La presse :
Presse culturelle : Il était intéressant de faire de l’achat publicitaire dans la presse car c’est un média affinitaire de nos cibles.
Nous avons donc recommandé au théâtre Hébertot de communiquer dans Télérama Sortir, un magazine culturel français hebdomadaire diffusé uniquement en Ile de France, ce qui permettait de ne pas avoir de déperdition.
En effet, c’est un magazine lu par un public cultivé, intéressé par les arts, la culture ainsi que le spectacle vivant. Les lecteurs sont pour la plupart composés de CSP+. Cette audience correspondait parfaitement à la cible du théâtre.
Ce magazine nous permet donc de toucher parfaitement notre public cible. Les critiques et les recommandations dans des magazines culturels influencent fortement les décisions de sorties culturelles des lecteurs. Effectivement, les articles rédigés par les journalistes critiques permettent de générer un intérêt authentique et un engagement profond de la part des lecteurs. Dans ce genre de presse, le temps passé à la lecture est généralement plus long, car les sorties culturelles sont les centres d’intérêts des lecteurs. En effet, ces derniers recherchent activement des informations sur les spectacles et les événements culturels, ce qui permet de rendre chaque contact publicitaire plus pertinent et potentiellement plus efficace.
3 / Promotion digitale :
Campagnes sur les plateformes de billetterie (TheatreOnline, Ticketac, BilletReduc, Offi.fr, Fnacspectacles.com) : Présence de bannières, vignettes, habillage, post Instagram, diffusion écrans digitaux et newsletters pour capter un public ciblé.
Les utilisateurs de ces plateformes sont activement à la recherche de sorties et d’événements culturels à voir. Cela garantit que le message de la campagne atteigne un public déjà intéressé par le spectacle vivant.
De plus, grâce au display nous pouvons avoir un ciblage précis en ciblant spécifiquement les utilisateurs en fonction de critères démographiques, d’intérêts, de comportements en ligne et même de localisation géographique, ce qui nous permet d’atteindre efficacement nos différentes cibles.
4 / Partenariats médias :
Il était très important de chercher des partenaires médias puisqu’il s’agit d’un échange de visibilité. En effet, cela permet au théâtre de bénéficier de l’image de marque du média avec lequel il s’associe et par la même occasion de profiter de la crédibilité du média.
Un partenariat repose sur un échange mutuel de visibilité. C’est-à-dire que le média apporte de la visibilité à l’annonceur via son support (radio = spots, presse = encarts publicitaires, télévision = spots, web = bannières, pavés..+ souvent une mise en avant sur leurs réseaux-sociaux et dans leurs newsletter…). En échange, l’annonceur doit mettre le logo du média sur tous ses supports de communication + offrir des places pour le média en interne et/ou pour que celui-ci fasse gagner des invivation à travers un jeu concours + une signalétique sur le lieu de l’événement.
Généralement, les partenariats sont gratuits, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un échange de visibilité.
Cependant, certains médias demandent un ticket d’entrée minimum, c’est-à-dire du “cash”.
Le repas des Fauves a donc bénéficié de l’image de Paris Première (diffusion de spots à l’antenne dans l’émission “J’ai un ticket”), de Tsf jazz (diffusion de spots radio) ainsi que de La Fnac (mises en avant, écrans digitaux…).
5/ Relations publiques :
Organisation de soirées spéciales pour la presse et des partenaires, incluant des invitations exclusives, afin de renforcer le bouche-à-oreille et la couverture médiatique.
Conclusion
Cette campagne pour Le Repas des Fauves démontre l’efficacité d’une stratégie multicanale bien orchestrée. En combinant innovation, expertise et respect des traditions du spectacle vivant, nous avons contribué à faire briller cette œuvre auprès d’un large public.
Retrouvez d’autres exemples de nos campagnes dans l’onglet Nos Réalisations.
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